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ERIC JAYK + STEVE ESTATOF : Live Report @ l’Espace Jean Monnet de Sérézin du Rhône (Rhône) – Dimanche 03 décembre 2023

ERIC JAYK

Il y a des groupes que je vois plein de fois en live, d’autres rarement et d’autres que je n’ai tout simplement jamais vus. Si, ma fille, il y a encore des groupes que je n’ai pas vus en live ! Et WILDSTREET en est le parfait exemple, même si mes compères de W.T.R. ont eu, eux, la chance de faire un report dessus.  

Je n’ai jamais vu non plus ERIC JAYK, le leader de WILDSTREET, en solo non plus d’ailleurs. C’est pourquoi je suis aux taquets sur toutes ses dates qui sont jouables pour moi. Et là ça tombe : un dimanche après-midi, à une quinzaine de bornes au sud de Lyon et avec mon pote STEVE ESTATOF ! C’est une concentr’ motos et voitures américaines. Bref, inloupable !

En revanche, ça joue tôt, très tôt. A partir de midi. Non, non, je ne déconne pas !  Alors go to Sérézin du Rhône pour une messe dominicale acoustique. Heu… une messe avec des Harleys et des bikers et en parlant de messe, il y a même un stand de bikers chrétiens ! Si, si.

Lorsque j’arrive, il y a déjà une chanteuse sur scène. Bon que des covers, donc je fais le tour des stands. Quoi ? Pas un disquaire !! Il y a des stands de bijoux, de fringues, d’objets design, un stand Easy Rider, une buvette mais pas de skuds, sniff !

Allez, un chien chaud pour me consoler avant qu’ERIC JAYK monte sur scène, avec sa guitare et son tabouret. Heu comment chérie ? Pourquoi est-ce que je n’ai pas envoyé Steve*74 parce que c’est lui le spécialiste des shows acoustiques pour le webzine ? Pas faux…

Et c’est parti ! Alors, bien-sûr, ce n’est pas évident comme exercice. Il joue seul sur scène dans une grande salle et la majorité des gens présents s’en désintéresse, continue à boire au bar, dos à la scène, ou à être sur les stands. Au final, ERIC joue devant une poignée de personnes mais venues, tout comme moi,  pour le voir.

Malgré la difficulté de l’exercice, il s’en sort plutôt bien. N’oublions pas que sa spécialité à lui est de chanter du sleaze avec son groupe. En tous cas, moi je suis content de le voir en live et en plus, l’acoustique ça passe bien à midi, lol ! 20 minutes après, c’est fini.

STEVE ESTATOF

Un câble à rebrancher et mon pote STEVE ESTATOF monte sur scène. Lui aussi est seul avec sa guitare et assis sur un tabouret. STEVE ESTATOF, celui qui court et saute partout ?!! Ca fait bizarre. Mais je m’en fous car je suis trop content de le revoir. On a droit à des compos et à des covers. Et, même s’il y a un peu plus de monde devant la scène, le même sort qu’ERIC lui est réservé : les bikers, ils écoutent (ou pas) mais de loin.

Ca donne une ambiance bizarre mais finalement c’est cool un concert en début d’aprèm. Là, il est moins de 14 heures et je vais pouvoir aller faire une petite sieste dominicale. Ou pas car bien que les musiciens – que ce soit ERIC ou STEVE – aient rangé leurs guitares, on vient me dire qu’ils vont rejouer. Loupée  ma sieste !

Bon, un tour au bar et à l’extérieur pour voir les Harleys et les vieilles Américaines, pendant que CECILIA PASCAL, la chanteuse du début, repart pour un petit tour de covers. Elle a une belle voix, c’est toujours bien fait mais ce n’est résolument pas ma came. Son set ne dure pas longtemps mais ça me laisse quand même le temps de papoter avec des copains et des copines qui habitent ici ou dans les environs, et notamment, Sylvain, le patron de l’OVER EIGHTEEN MOTORS.

ERIC JAYK remonte sur scène. Il semble plus détendu. Bizarrement, je préfère ce deuxième passage. Peut-être le choix des morceaux, peut-être que je suis plus réveillé aussi !!

Cerise sur le cake, STEVE ESTATOF le rejoint pour faire un morceau – morceau qui sortira en vidéo et qui sera sur le prochain album de  WILDSTREET. Putain, il est mega bon ce morceau ! Vivement la version électrique.

ERIC sort de scène et c’est parti pour le deuxième set de STEVE, lui aussi sans tabouret. Avec STEVE, je suis difficilement impartial, je l’avoue, car il est toujours vrai et intense quand il est sur scène. Il ne joue pas à être quelqu’un. Il est lui et se donne sans retenue, que ce soit sur un show télé, devant plusieurs milliers de personnes ou une petite cinquantaine.

Bien-sûr, perso, je préfère quand il joue ses morceaux à lui mais ses set lists sont toujours équilibrées.

Allez là, c’est fini. Le temps de taper la bise aux potes, de dire à très bientôt à STEVE et à ERIC avec son groupe pour un concert sleaze électrique et on the road again. On ne va pas se coucher trop tard sur ce coup-là, lol !!! En tous cas, c’est vraiment mieux que de regarder Jacques Martin à la télé. Comment ça, il est mort ? On ne me dit jamais rien, à moi !!!!

WILDSTREET + URGENT : Live Report @ Rock ‘n’ Eat Live – Lyon (69) – 14 octobre 2021

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!