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Commentaires fermés sur MANON WERNER BAND au Brin de Zinc
Vendredi 20 décembre 2024 à Barberaz (73)
19 mai 2023, je prenais une belle claque au Brin de Zinc avec le MANON WERNER BAND, qui a su m’emmener très loin de par sa musique. Même si j’avais déjà été séduit par les vidéos que le groupe propose sur sa chaîne YouTube, ce fut sur scène un vrai coup de cœur, de ceux qui te laissent marqué pendant un moment !
Aussi, quand j’ai su que ce groupe remettait ça au même endroit, je n’ai eu aucune hésitation ; non seulement à y aller, mais à partager ce moment avec la femme qui partage ma vie depuis bientôt six belles et heureuses années. Quitte à passer un moment musical riche émotionnellement, autant le passer en très belle compagnie.
MANON WERNER BAND au Brin de Zinc
On n’a pas mis longtemps avant de prendre du plaisir à vivre ce moment : dès l’intro en fait. Moment solennel pendant lequel Manon WERNER, en voix off, explique le pourquoi de ce nouvel album, sobrement intitulé » Wild « . Le groupe monte sur scène et attaque d’entrée avec un » She wolf » qui met de suite tout le monde d’accord. En même temps, le capital sympathie du groupe est énorme depuis un bon moment tant les prestations live sont d’une haute qualité. La réputation du sextet n’est plus vraiment à faire. On sait d’avance qu’on va passer un pur bon moment quand ils sont sur scène.
Les musiciens sont absolument fabuleux : chacun tient sa place sans empiéter sur l’autre, comme un parfait équilibre entre le guitariste et les claviers, le saxophoniste parfois endiablé qui peut rajouter une grande dose de sensualité et la section rythmique. Tout l’ensemble s’imbrique de façon précise pour n’en retirer que la pure substance d’un Blues Rock qui peut se montrer tantôt rugueux, souvent intimiste, régulièrement touchant !
MANON WERNER BAND au Brin de Zinc
C’est qu’on en a pris, des moments de pure émotion, ce soir-là : entre l’introduction citée plus haut, un » Woman’s blues » qui prend toujours plus aux tripes à chaque écoute, des reprises que le MANON WERNER BAND se réapproprie totalement pour les réadapter à la sauce Blues Rock pour les faire confiner à la beauté absolue ( » I feel you » de DEPECHE MODE, » Voodoo Child » de JIMI HENDRIX), et surtout un final de pure beauté sur lequel Manon WERNER montre toute l’étendue de son talent. Et le tout au milieu de titres qui font mouche vis-à-vis de tous ceux qui aiment tout simplement la bonne musique aussi riche techniquement qu’émotionnellement ! Clairement, un show du MANON WERNER BAND ne s’écoute pas, ne se raconte pas : il se vit !
MANON WERNER BAND au Brin de Zinc
Ce soir au Brin de Zinc, le MANON WERNER BAND nous a décoché un set de pur feeling, lors duquel les morceaux de bravoure se sont accumulés pour le plaisir des fans conquis d’avance ! Ils sont faits pour devenir grands… très grands ! Et ce ne sera que mérité…
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Commentaires fermés sur LANCE LOPEZ au Brin de Zinc
Mardi 12 novembre 2024 à Barberaz (73)
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
Report : STEVE*74 – Photos : BERENICE FLECHARD
BERNARD LAVILLIERS chantait il y a quelques années en arrière « On the road again ». Cette chanson est faite pour moi car me voilà à nouveau sur la route pour aller assister, vous l’aurez deviné, à un concert. Ce soir, mon compagnon de concert habituel, Seb 747 ayant déclaré forfait, je pars seul une fois de plus vers le Brin de Zinc et pour écouter du Blues Rock. Oui, cela change un peu de style mais dans la vie il faut avoir l’esprit ouvert et apprécier à leurs justes valeurs les bons musiciens.
Pile à l’heure, LANCE LOPEZ et ses compères traversent la salle pour rejoindre la scène. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le seul accès pour eux. LANCE effectue une tournée européenne de 15 dates, essentiellement en Allemagne, avec une seule programmée en France ! Et en plus, c’est la dernière avant de retourner aux USA. Impossible de ne pas y assister. L’occasion de le voir ne se représentera peut-être pas de sitôt…
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
C’est sous la forme d’un trio que, ce soir, ils vont jouer. Après une intro relativement longue, le set démarre. Et tout de suite le Blues Rock chaud et chaleureux retentit dans un BDZ bien rempli. Le jour férié de la veille ou le début de semaine n’ont pas entravé le nombreux public du jour. Comme quoi un bon groupe attire du monde malgré certains grincheux qui prétendent le contraire ou invoquent la fatigue…
Très rapidement, tout le monde admet sans contestation possible que LANCE, chapeau texan sur la tête, maîtrise très bien son instrument. Les solos sont nombreux et les notes défilent rapidement sous des doigts hyper agiles. Il assure aussi le chant et se permet de réaccorder sa guitare tout en continuant de jouer et en chantant ! D’ailleurs, certainement sous l’effet de la chaleur des projecteurs, il réaccordera plusieurs fois ses guitares mais ces fois-là, il le fera entre les morceaux.
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
Il a à sa disposition 3 guitares qu’il va utiliser suivant le style des chansons. En effet, il ne fait pas que du Blues Rock pur et dur, non. Il s’aventure aussi vers des registres plus Blues ou Country avec l’utilisation d’un bottleneck qu’il emploie avec talent.
En Français, il nous dit sa satisfaction d’être en France. Bon, ensuite il parlera en Anglais avec un accent prononcé. Je comprends quand même l’essentiel de ses interventions orales et notamment le fait, qu’au début de sa carrière, il a beaucoup joué avec LUCKY PETERSON et surtout BUDDY MILES (un batteur exceptionnel, malheureusement décédé aujourd’hui qui a joué avec des musiciens prestigieux comme JIMI HENDRIX pour ne citer que lui. Sur un CV c’est la classe !).
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
Plus le concert avance dans le temps, plus LANCE LOPEZ se lâche. Les morceaux deviennent très longs, plus de 10 minutes, et LANCE se lance alors dans des improvisations pendant que sa rythmique, certainement habituée suit sans aucuns soucis. Le bassiste, la casquette vissée sur la tête, reste imperturbable, il est impassible, restant tranquillement dans son coin sans jamais esquisser le moindre sourire. Le batteur est un peu plus démonstratif visuellement. Tous les deux viennent de Nashville. LANCE, lui, est né en Louisiane à Shreveport avant de migrer à Dallas au Texas.
Au fil des titres, on ressent bien les influences qui ont façonné son jeu de guitare : STEVIE RAY VAUGHAN, BB KING. Il leur rend un hommage appuyé avant d’entamer un Blues bien lent, à l’ancienne avec un solo où chaque note résonne bien et est bien perceptible avant la suivante. En revanche, le morceau va lui aussi s’étirer pour une bonne dizaine de minutes avec malgré tout des variantes dans le tempo. Renseignement pris auprès d’amis à la fin du concert, ce morceau aurait duré plus de 14 minutes. Ce qui est assez rare pour du Blues mais qui permet beaucoup de subtilités et de digressions musicales dans le titre.
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
Pour compléter ses influences, il n’oublie pas de nommer aussi ZZ TOP et BILLY GIBBONS. D’ailleurs sur « El paso sugar », on peut reconnaitre de larges extraits du célèbre trio texan. Sinon le répertoire pioche allègrement dans sa nombreuse discographie, 10 albums dont 2 live en 20 ans de carrière. Il ne chôme pas notre bluesman ! L’inspiration est palpable chez lui et ne lui pose pas de problèmes, il a ça dans le sang.
Après plus de 2 heures de show, LANCE LOPEZ quitte la scène avant de revenir pour, vous vous en doutez, un rappel. Un rappel, hyper long lui aussi et qui va finir d’achever un public conquis depuis longtemps et qui ne s’attendait pas à un concert de 2h30 ! Tout le monde est resté stoïquement à sa place sans bouger ni se plaindre de la longueur du show et ça c’est vraiment un signe de communion et de plaisir partagé.
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
Quelle prestation ! Rarement vu un musicien dégageant autant de feeling, il fait corps avec son instrument. Il vit et respire la musique. Et quelle simplicité et gentillesse au stand merchandising. Il mérite plus de reconnaissance auprès des Français et des programmateurs souvent trop frileux. Comme souvent les absents ont eu le tort de ne pas venir.
Merci à Thomas et au BDZ de nous proposer de telles soirées.
LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard
Waouh ! Quel putain d’album !! La guitare d’Alvin LEE, les morceaux Blues Rock mortels.
Et bien sûr, il y a « I’m going Home » !!!!!
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CREAM
Live cream
CLAPTON créa CREAM et le Blues Rock deviendra Hard Rock. Un putain de live ! Une tuerie cet album. Je craque pour cette version de « Rollin and Tumblin » !
Dieu a un nom sur Terre : c’est Eric CLAPTON à la guitare !
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CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
Live
Du blues-rock d’anthologie ce live. A avoir ab-so-lu-ment !
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JANIS JOPLIN
In concert
Un des rares disques qui me fait embuer les yeux. Une putain de chanteuse, une putain de voix. Elle chante en donnant tout comme si le seul truc qui compte c’est le morceau qu’elle interprète.
Ce disque sent les tripes et l’alcool. Culte.
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JIMMY HENDRIX
Live at Woodstock
Ben voilà, c’est fait ! J’ai mis un HENDRIX dans une de mes listes. Mais pas n’importe lequel : l’enregistrement à Woodstock ! Du Blues Rock torturé, maltraité, joué sous acide.
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RORY GALLAGHER
Irish tour 74
Une véritable tuerie cet album live. Un best of d’enfer du Monsieur. Bien sûr, un indispensable !
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SAVOY BROWN
Shake dowm
En Angleterre, on aime le Blues Rock, et on sait le faire.. avec la English Touch ! Des reprises de standards qui, du coup, tapent fort !
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WEST, BRUCE & LANG
Why dontcha
Ou quand le Blues Rock flirte méchamment avec le Hard Rock. Un grand album !
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CACTUS
Cactus
Du Blues Rock qui déménage grave avec Carmine APPICE à la batterie. Immanquable !
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CACTUS
Ot ‘n’ Sweaty
Une partie en live, l’autre en studio. Mais dans l’une comme dans l’autre des morceaux qui balancent grave !!
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JEFF BECK, TIM BOGERT, CARMINE APPICE
Same
Tim BOGERT et Carmine APPICE de CACTUS plus Jeff BECK, forcément ça fait un putain d’album de Blues Rock. Magnifique !!!
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BLUE CHER
Vingebus Eruptum
Il y a des gens qui, avec cette version de « Summertime Blues », leur attribue la paternité du Hard Rock. En tout cas, ça date de 1967 et waouh, quel album ! Du Blues Rock sur-vitaminé et acide !!!
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J. GEILS BAND
Live full House
Du Rock Blues et Soul, mélange détonant qui fonctionne vraiment. Une vraie tuerie ce live.
Ce groupe est différent des autres avec sa touche soul. Moi, j’aime !
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LIVIN BLUES
Rocking at the tweed mil
Du vrai Blues Rock avec des reprises de Blues passées à la machine à baffes du Rock. Méconnus mais vraiment trop bons.
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DIAS DE BLUES
Dias de blues
Du Blues Rock chanté en Espagnol, du Blues Rock made in Amérique du Sud.
Magnifique et vraiment à posséder (Heu, pas facile à trouver quand même !).
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TRAPEZE
Live at the Boat Club 1975
Encore un live qui déménage. Encore un groupe méconnu à posséder !!
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FRANK MARINO & MAHOGANY RUSH
Whay’s Next
Du Blues Rock revu à la sauce Hard Rock avec un côté « HENDRIX est mon papa ».
Vraiment intéressant ce CD.
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FOGHAT
Fool for the city
J’aime trop cet album pour être objectif. Hard Rock, Blues Rock, Sudiste, Boogie, il peut être partout, et il y sera chez lui.
Un CD monstrueux par la qualité de ses morceaux et de ses musiciens !!
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FOGHAT
Live
FOGHAT en live, c’est tout simplement monstrueux et ce n’est pas la version démentielle de « I just Want to Make Love to You » qui prouvera le contraire.
« Love truck baby » donne le ton : du blues-rock à lui avec son toucher de guitare inimitable. Un must !!!!
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JEFF HEALEY
Live at the Electric Ladyland
Oui un live, mais un putain de live ! Les morceaux tapent, la voix fait mouche… sans parler de son putain de toucher de cordes. Bref à avoir dans sa collection.
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BBM
Around the Next Dream
Le batteur et le bassiste de Cream et Gary Moore dans le rôle de Clapton, ça donne un bon album de blues-rock !
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GEORGE THOROGOOD & THE DESTROYERS
The baddest of
Une tuerie ce CD ! « Bad to the bone » (B.O. du film « Christine ») donne le ton. Du rock plus du blues égal un putain de blues-rock qui fait taper du pied !!!
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GARY MOORE
Blues alives
Gary Moore a arrêté de jouer du hard-rock pour faire du blues et putain, c’est une véritable tuerie ! Sa guitare, sa voix.. Gary ne fait pas du blues, Gary est le blues. Bon OK, le blues-rock ! Un CD indispensable !!!
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PAT TRAVERS
Makin’ magic
Rien que pour « Rock ‘n’ roll Susie », ça vaudrait le coup d’avoir ce disque, mais en plus les autres morceaux sont aussi des bombes de hard-blues-rock.
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GWYN ASHTON
Feel the heat
Du blues-rock made in Kangourouland. Un putain de guitariste, une putain de voix forgée au tord-boyaux. J’adore ce CD et « Ain’t got time for that stuff » est un véritable bijou !
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JOHN CAMPBELL
Howlin mercy
Un putain de CD blues-rock fait par un putain de guitariste. Obligatoire dans sa collection !
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DAVE MENIKETTI
On the blue side
Lorsque le guitariste chanteur de Y&T, groupe de hard-rock mélodique 80 se met à faire du blues, ça donne juste un vrai petit bijou de blues-rock. Un seul mot : magnifique !
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THE PAT MC MANUS BAND
In my own time
Dans la famille reconversion dans le blues, le guitariste de MAMA’S BOYS est vraiment à son aise. Un super album de blues-rock moderne. Trop bon !!
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BERNIE MARDSEN
Green and blues
Quoi de plus normal pour l’ex-guitariste de Whitesnake période blues-hard que de jouer du blues-rock ? Voilà. C’est fait et… c’est bien fait ! Très bon CD.
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JOE BONAMASSA
You & Me
Le Blues Rock se cherchait un roi, Joe BONAMASSA arriva. Ce « You and Me » nous le prouve. Un merveilleux guitariste, une voix superbe, des morceaux fabuleux. Le renouveau du Blues.
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JOE BONAMASSA
The ballad of John Henry
Joe fait partie de cette nouvelle génération de blues-rocker avec qui il faut compter. Et cet album est géant !!
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BETH HART & JOE BONAMASSA
Black Coffee
Ou la rencontre de la guitare de JOE BONAMASSA et de la voix de BETH HART. Superbe album très Blues.
Magnifique à écouter fort dans le noir.
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ERIC SARDINAS
Treat me right
Son chapeau, sa guitare, Éric la joue blues-rock à la texanne et putain, c’est trop bon. J’adore ce mec !!! Un CD à avoir absolument !
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KENNY WAYNE SHEPHERD BAND
Trouble is
Du blues-rock dans la grande tradition. Encore un guitariste à ne pas louper dans la famille « Oui, Hendrix est mort mais on est là » !!!
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KENNY WAYNE SHEPHERD BAND
Live on
Ca commence très fort et c’est parti pour 14 morceaux de tueur ; du blues-rock qui respecte le genre en le modernisant. Ca frappe entre les deux yeux. Un must !
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EDDY SHAVER
Baptism of fire
Du blues-rock made in Texas. Un putain de CD à avoir d’urgence pour amoureux de blues-rock à gros riffs et voix râpeuses comme une bouteille de Jack !!
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ERIC MC FADDEN
Bluebird on fire
Du blues-rock moderne qui fait du bien. Les amoureux du style ne vont pas être déçus !
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THE SAVOY TRUFFLE
The Savoy Truffle
Du blues-rock qui balance juste, de belles ballades et des morceaux plus musclés. Un CD à avoir, bien sûr !
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BLIND SIDE BLUES BAND
Messenger of the blues
Bon, entre le nom du groupe et le titre, on a bien compris qu’ils aiment le blues !! Vue la pochette « chapeaux de cowboys sur la tête », on va avoir un putain de blues-rock teinté sud. Eh oui ! Et c’est vraiment un album à avoir pour tout fan de blues-rock qui envoie la purée de patates douces.. ou pas !!!
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THE GREG BILLINGS BAND
Do overs
Du putain de blues-rock qui balance grave !! De belles ballades et des morceaux qui réveille. Bref, à avoir !!
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JOHN CAMPBELLJOHN
Good to go
Oh yeah !!! Du blues avec une grosse dose de rock, des histoires en musique, de la slide qui envoûte. Trop bon ce CD !
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JAY HOOKS
Red Line
Du blues-rock dans la lignée Stevie Ray Vaughan, Jeff Healey. Bref, ça touche un peu à la six cordes, lol !!! Un album à écouter… et à garder !
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BLUETHUNDER
Blues and beyond
Bon, avec Micky Moody à la gratte, on pouvait s’attendre à un album de blues-rock et on ne va pas être déçu. Ce CD alterne les ballades belles à pleurer avec des morceaux qui pètent. Super CD.
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HANGOVER SUBJECT
Little men
Une voix râpeuse comme dix bouteilles de Jack, une guitare qui déchire grave, des ballades qui tuent, des morceaux rapides qui t’achèvent. Un album qui tourne depuis des années sur ma platine. Un vrai bijou de blues-rock. En plus made in chez nous ! Oh yeah !!
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LAURA COX
Head above Water
J’aime beaucoup cette artiste, son style Blues Rock, limite Hard Rock. Cet album est une pure pépite.
A posséder dans sa collection pour tout fan de Blues Rock.
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THE DOUG MacLEOD BAND
Ain’t the Blues Evil
Là, on est dans du Blues Rock à la Texanne. J’adore cet album, ces morceaux, cette voix.
Un album que j’écoute quand j’ai un peu le blues.
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NEAL BLACK AND THE HEALERS
Gone Back to Texas
Là, ça ne rigole pas ! Du putain de Blues Rock Texan avec une voix forgée au tord-boyaux.
Un CD qui donne soif mais surtout un putain de guitariste !
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Commentaires fermés sur THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Samedi 11 mai 2024 à Barberaz (73)
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Me voilà de retour dans mon antre préféré, le Brin de Zinc de Barberaz, pour découvrir une fois de plus, un vrai coup de cœur de Thomas, son grand chef. Nous partons à trois, comme souvent en ce moment, avec mon acolyte Steve*74.
Venus de Croatie, THE SCREAMING WHEELS sont en Savoie pour faire vibrer les spectateurs avec leur blues alternatif. Formés en septembre 2018, le duo Denis MAKIN, guitare et chant, et Leo ANDJELCOVIC, chant lead et guitare, s’est entouré de Erie DJURDJEVIC aux fûts (non pas de bière, bande de pochtrons !) et de la Slovène Slavica TUCACOV à la basse. Le groupe fait sa toute première date dans notre pays, et au Brin de Zinc, s’il vous plaît ! Cela force d’entrée le respect.
Dans l’antre de la bête, nous retrouvons les copains et papotons un peu en attendant le début du set qui ne saurait tarder. Un peu moins d’une centaine de personnes se sont déplacées ce soir, ce qui n’est pas si mal pour un groupe encore peu connu en France.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Une petite demi-heure plus tard, un type en fauteuil roulant arrive devant les planches. C’est Denis, le guitariste de THE SCREAMING WHEELS qui arrive. Et à cet instant, la question qui me taraude depuis tout à l’heure, prend tout son sens, Comment va-t-il faire pour monter sur la scène qui est tout de même assez haute. Eh bien, tout simplement. Il se place de dos, Slavica se positionne devant lui et Erie qui est monté derrière prend les poignées du siège et fait glisser les roues le long des planches. Pas de quoi se prendre la tête, tranquille quoi !
LEO est déjà sur la droite de la scène, Denis s’installe en son milieu, Slavica sur sa gauche et Erie derrière lui, prêt à en découdre. C’est Leo qui prend le chant en premier, jouant sur une guitare sèche électrifiée. Personnellement, c’est la première fois que je vois un tel instrument. Cheveux attachés, il entame le premier titre “Space Shuffle” et d’entrée de jeu, je suis conquis par le blues alternatif des Croates. Et j’ai bien l’impression de ne pas être le seul !
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Denis et Leo, qui sont amis depuis l’enfance et qui ont collaboré sur de nombreux groupes et projets musicaux, s’entendent comme larrons en foire. Ils aiment tous les deux le blues, et cela se ressent dans leur jeu respectif. « Merci ! nous dit Leo après ce premier titre, nous sommes THE SCREAMING WHEELS et nous allons vous jouer quelques morceaux de rock ‘n’roll !”.
Et c’est reparti. Pas le temps de digérer la première baffe qu’ils enchaînent titres sur titres. Leurs morceaux sont intenses et prenants. Il faut dire que les Croates et la Slovène sont hyper souriants et ne lâchent pas les spectateurs des yeux.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Après quelques covers de Blues Rock et d’anciens morceaux du duo, THE SCREAMING WHEELS tape dans le dur avec un morceau de leur seul et unique album pour l’instant : « Poor are Pure ». C’est le moment pour Leo de lâcher ses cheveux et les chevaux aussi, bien accompagné par Denis qui fait vibrer sa guitare pendant que les frappes incessantes tout en groove de Erie tiennent le rythme sous les infrabasses de Slavica qui ne tient pas en place. Elle secoue la tête de droite à gauche et headbangue même par moments. Elle prend appui d’un pied sur les roues de Denis et arbore un sourire tout au long du set.
La machine est lancée pour ne pas s’arrêter. L’univers Blues Rock Alternatif des SCREAMING WHEELS est puissant et corsé. C’est absolument génial ! Je prends mon pied comme jamais. Leo est celui qui parle le plus et qui présente les morceaux. « C’est notre première date en France et vous êtes une super audience, merci ! », nous dit il. Évidemment, il rallie l’approbation de tout le Brin de Zinc.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
DENIS, de sa voix grave et soul, prend aussi le chant et fait régulièrement les chœurs. La complicité entre les deux guitaristes est palpable. D’ailleurs, Leo n’hésite pas à se mettre à la hauteur de son copain, de même que Slavica qui ne tient toujours pas en place. Même Erie quitte ses fûts à un moment donné. Bon d’accord, c’est pour boire une gorgée de bière dans le verre de Denis, mais quand même, lol !
Et on continue en enchaînant perles sur perles. Les morceaux sont parfois lents, parfois lourds, parfois rapides mais toujours envoûtants. THE SCREAMING WHEELS enchante les oreilles et le cœur du public du Brin de Zinc. Et toujours et encore ce sourire qui ne quitte pas le visage des musiciens qui se font plaisir sur scène. Denis joue avec ses pédales à portée de mains et fait frémir les riffs de sa guitare en faisant traîner régulièrement le son qu’elle produit. Personnellement, je trouve ça absolument génial et j’adore cette façon de jouer. Certes, il ne peut pas marcher, mais ça ne l’empêche pas de jouer comme un Dieu.
« Nous allons vous jouer encore quelques titres et après nous reprendrons une vie normale. », nous dit Leo avant d’entamer le superbe “Before the Sun” et son intro western. C’est un must absolu qui rend encore mieux en live, notamment lorsque Denis accompagne Leo au chant et continue de faire vibrer les cordes de sa guitare jusqu’à plus soif. On s’approche même du Stoner parfois, c’est incroyable !
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Les titres qui s’enchaînent les uns après les autres passent comme une lettre à la Poste et certains spectateurs sont envoûtés par la musique de ces gars (et de cette nana, évidemment), venus des rives de l’Adriatique. Certains spectateurs ne se retiennent pas de danser et par moments, c’est un peu limite. Mais bon, comment résister à ce Blues qui frôle le Stoner, si profond qu’il rentre dans votre crâne pour ne plus en sortir. Et puis avec ce sourire ravageur des musiciens qui ne lâchent pas du regard les nouveaux fans, comment voulez-vous rester de marbre ?
« On va vous jouer notre premier single. Vous pouvez le trouver sur YouTube mais c’est avant qu’elle ne soit là », dit le leader en regardant Slavica (qui se marre) et en lançant un clin d’œil complice à son pote de toujours. Et c’est l’excellent « Willy The Wimp » qui sort des enceintes du Brin de Zinc. Ce morceau annonce la fin du set et les remerciement des musiciens. « Vous en voulez une autre ? », demande Leo. « Comment dites-vous en France ? ». « Une autre ! », hurle le public. « Ok, we’re back ! », continue Denis avant d’entamer « Chicken catcher », un morceau hyper fun qui tranche un peu avec le reste du set.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Et c’est la fin. Leo, Denis, Slavica, suivis de Erie, saluent le public avant de commencer à sortir de scène. Le petit souci, c’est que régulièrement au BDZ, on ne veut pas laisser tomber une musique aussi belle. Du coup, ce sont Denis et Leo qui restent seuls sur les planches pour nous interpréter une superbe version du « Only human » de RAG’N’BONE MAN. Quelle belle reprise tout en passion, en interprétation et en énergie brute de Rock ! Slavica et Erie remontent sur scène parce que, une fois de plus, le Brin de Zinc en veut encore une. « One more ? Ok, one more ! », annonce Leo. Et le groupe en entier nous joue un tout dernier titre qui achève le public.
Et voilà, cette fois-ci, c’est bel et bien fini. La musique de nos copains Croates est Blues, certes, mais ils ont leur propre expression du blues qui ne ressemble pas aux standards et c’est complètement hallucinant. Et en live, cela se ressent encore plus. C’est un véritable feu d’artifice de Rock et de Blues en version moderne et puissante. Si je n’avais qu’un conseil à vous donner, ce serait qu’il vous faut absolument faire l’expérience de THE SCREAMING WHEELS en live. N’hésitez pas s’ils passent près de chez vous, vous m’en direz des nouvelles.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Passée cette petite claque, nous retrouvons les musiciens en pleine discussion dehors. Ils signent leurs CDs, prennent des photos et serrent les pognes de leurs nouveaux fans, tout en profitant du bon air savoyard. Ils sont une fois de plus souriants au possible.
L’heure passant, il est temps de prendre congé de nos nouveaux copains et de retourner dans ma Yaute natale. Une chose est sûre, il faut faire confiance aux coups de cœur du Brin de Zinc !