FURY : Live Report @ le Brin de Zinc (Savoie) – Jeudi 30 novembre 2023

En cette toute fin du mois de Novembre, je repars, une fois de plus, dans mon antre préféré, le Brin de Zinc de Barberaz. Et en plus, je suis content, mon copain Steve*74 va faire les photos. Cela m’arrange bien, je vais pouvoir me concentrer sur le concert. Mais qui allons-nous voir, me diriez-vous ? Eh bien, c’est écrit dans le titre. Vous ne savez pas lire ou quoi ? Lol. Alors, je veux bien l’admettre, des groupes qui s’appellent FURY, il y en a des tonnes. Des groupes de Hardcore, de Thrash, de Power Metal, d’AOR, etc venant de différents pays. Bref, vous avez le choix.  Mais ce FURY-là, il vient de chez nos voisins de la Perfide Albion et fait dans un Heavy Metal teinté de Thrash des années bénies – les années 80, bien entendu !

Il est 21h pétantes quand le groupe monte tranquillement sur scène. Et, pendant bien cinq minutes, le groupe fait patienter le public. Ils papotent en attendant le départ. Le batteur TOM FENN fait des tests avec sa grosse caisse et donne l’impression d’être impatient de jouer. Puis les musiciens sont prêts et attaquent pieds au plancher. Comme dirait le rédac’ chef, ils ne sont pas là pour enfiler des perles !

Dès “If you go to hell first“, le premier morceau du set, le guitariste chanteur JULIAN JENKINS, accompagné de la chanteuse NYAH IFILL nouvellement arrivée, font sensation. Dès le début, les musiciens headbanguent comme des damnés. “Barberaz are you ready ?”, nous dit le guitariste chanteur. Incroyable mais dès le second titre “Hell of a Night”, il fait déjà chanter le public.

Liés les uns aux autres, enchaînés entre eux, les titres sont de véritables tueries. “Chambery do you like it Loud ? Fast ?  ‘Cause it’s rock ‘n’ Roll !”, nous assène le chanteur en entamant justement “It’s Rock ‘n’ roll”. Mais quelle baffe nous prenons !! C’est vraiment très bon. Vers la fin du titre, JUSTIN nous présente la bassiste BECKY BALDWIN qui nous fait un petit solo avant qu’il ne prenne pour la première fois le devant de la scène.

Ne prenant qu’à peine la parole, le groupe, comme souvent, laisse parler la musique puis fait parler la poudre sur “When the Hammer Fall”, le quatrième titre de la soirée.

Musicalement, FURY fait du Heavy Metal des eighties teinté de Thrash Metal avec une voix très rock ‘n’ roll, ce qui est très surprenant. Personnellement, j’adore le style. Les morceaux sont puissants et mélodiques à la fois. NYAH prend la parole avant “The Prince of Darkness”. Alors qu’elle ne faisait qu’accompagner JUSTIN sur certains couplets, la voilà qui chante en solo sur ce titre. Personnellement, j’adore son timbre de voix !

JUSTIN reprend le micro et demande au public qui a déjà vu le groupe. Deux, trois spectateurs lèvent la main. Le chanteur guitariste apprécie la réponse et remercie ses fans. Puis il demande, qui ne les as jamais vus. Une grande partie du public répond – forcément – par l’affirmative. JUSTIN s’incline et annonce la bienvenue aux autres fans avant de lancer le titre “Who are you”. C’est fou, à chaque titre, ils ont une introduction qui fait mouche !

Le guitariste soliste TOM ATKINSON, arrivé début Mars, est en feu ainsi que BECKY qui headbangue en cadence. NYAH, quand elle ne chante pas, danse en imitant toutes les paroles des titres qu’elle semble connaître par cœur alors qu’elle n’est arrivée dans le groupe que début Mai. C’est tout bonnement incroyable.

Pour “Shadow and Dust”, il est temps de calmer le jeu. C’est l’heure de la ballade de la soirée. Le musicien s’excuse d’entrée de jeu pour le piano que nous allons entendre mais qui n’est pas là. Il nous explique, en rigolant, qu’il n’y a pas assez de place pour emmener un orchestre avec lui. C’est un super morceau qui a le don d’apaiser l’ambiance.

“ What time is it ? ”,  demande JUSTIN à NYAH. “ It”s time ! ”,  répond la chanteuse en regardant son poignet qui n’a pas de montre. “ Time for Sunrise ”, reprend le guitariste chanteur. Le morceau défonce tout dans le Brin de Zinc. On enchaine ensuite avec les brûlots  “ Rock lives in my Soul “ suivi de “ Embrace the Demon ” où JUSTIN refait chanter le public.

Sur “Upon the Lonesome Tide”, le guitariste chanteur pose sa guitare et chante seul le morceau accompagné par TOM FEN le batteur et, une fois encore, des samples. Ce qui semble un peu ennuyer le leader. Tous les autres musiciens sont assis sur le côté de la scène et regardent JUSTIN. Il est rejoint sur la fin du morceau par NYAH avant que les autres musiciens ne se relèvent pour finir le titre en électrique. Quel show !

Pour “ Burnout ”, c’est BECKY qui nous présente le morceau, devant les nombreux fans agglutinés face à elle, et fait vibrer les murs du BDZ. JUSTIN reprend la parole pour nous expliquer que cette dernière a été invitée, cet été, à tenir la basse au sein de MERCYFUL FATE pour une tournée. C’est donc en toute logique que nous avons droit à un cover du groupe Danois, le classique “Evil”. Cette version est vraiment très originale et interprétée de façon magistrale.

“Je vous ai présenté tout le monde il me semble. Ah non, il manque quelqu’un.”, nous dit Justin à la fin du morceau. “C’est toi ?”, demande t’il à NYAH. “Non, toi ?”, en regardant BECKY. “Ce n’est pas toi non plus !”, dit-il au guitariste.  “Ah ! Il est derrière ! C’est une bête, un animal ! Il s’appelle… TOM FEN ! ”. C’est le moment du solo de batterie avec une fois encore des samples, ce qui le rend ce coup-ci assez original. Une fois encore, le groupe nous prouve qu’ils ne sont pas là pour épater la galerie, mais bien pour jouer du rock ‘n’roll.

Après un autre titre incendiaire “Road Warrior”, JUSTIN reprend la parole : “Nous avons encore un morceau pour vous. Merci beaucoup. On espère vous revoir bientôt. Peut-être une autre fois. Vous voulez nous revoir ? Attention, je vous reconnaîtrais !”, plaisante t’il.  “Casino Soleil”, le dernier titre est une véritable tuerie, et met le Brin de Zinc à genoux.

Le groupe n’a même pas le temps de quitter les planches que le public réclame à corps et à cris un nouveau morceau. “Ok, ok ! nous dit JUSTIN, we’re gonna play one last song. FURY décide pour son dernier titre de nous emmener loin de notre Terre avec un “Lost in Space” qui finit par achever les spectateurs.

Une fois leur set terminé, nos nouveaux copains Anglais, se tiennent au stand de merch’ pour venir discuter avec les fans, prendre des photos et, évidemment, vendre leur merchandising.

JULIEN GREEN, un écrivain du XXème siècle, disait que la musique embellit les lieux où on l’entend. Ce soir, je reconnais que FURY a vraiment fait briller le Brin de Zinc. Comme d’habitude, un grand merci à Thomas pour cette fabuleuse soirée et cette accréditation de dernière minute.