KARMA TO BURN + 6 MONTHS OF SUN : Live Report – Usine de Genève (le 17 janvier 2013)

KARMA TO BURN - L'Usine de Genève (Crédits photos : Ti-Rickou)

KARMA TO BURN – L’Usine de Genève (Crédits photos : Ti-Rickou)

Allez ! J’ai tellement envie de faire mon premier concert de l’année que même pas peur de la neige – qui a décidé de me pourrir la vie – direction Genève, et plus précisément l’Usine.

Ca tombe bien, je ne la connaissais pas cette salle.

Direction, le stand de merchandising où j’apprends qu’il y a aura trois groupes. Mais pas plus le temps de papoter que le premier groupe commence. Et oui, on est en Suisse et ils sont précis comme un coucou.  20h30, c’est parti !

C’est SIX MONTHS OF SUN, groupe genevois qui évolue comme vous vous en doutez dans un registre rap/reggae/fusion… Non, bien sûr, je déconne ! Avec eux, on est dans du stoner pur et dur.

SIX MONTHS OF SUN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

SIX MONTHS OF SUN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

C’est une formule trio : basse/guitare/batterie. Même point commun avec KARMA TO BURN, le micro c’est juste pour dire “bonjour” et “comment çà va”. J’aime bien cet état d’esprit. Je rentre très vite dans leur concert. Ca se prend pas la tête et ça joue devant un public qui commence à être nombreux (à vue d’œil plus de 200 personnes) et fier d’avoir sur scène un groupe de Genève. Le groupe  nous annoncent très vite qu’ils ont un timing serré et qu’ils vont donc enchaîner les morceaux (et oui, on est toujours en Suisse !).

Le show se termine. Passage au stand merchandising pour papoter avec eux. Beaux T-shirts à la stoner. Pas de CD vu que leur LP n’est pas encore disponible… mais ça ne saurait tarder !

Bon, allez ! Deuxième groupe de la soirée : ROZBUB. Alors là, je vais un peu moins rigoler. Assez bizarre comme choix de les avoir fait passer en deuxième position vu que là on est plutôt en plein revival 70, “Hendrix est mon Dieu et je suis resté bloqué dessus”. Pas mal fait. Guitariste plutôt doué mais franchement, je n’en vois aucun intérêt. Voilà.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

22h30, KARMA TO BURN monte sur scène. Ca tombe bien, c’est eux que je voulais voir, ils m’auraient collé AMON AMARTH, ça m’aurait beaucoup moins amusé, moi ! Lol ! En plus, ma femme m’aurait tué parce qu’elle n’a pas pu venir !!! Le show commence et là, pas de surprise. La musique va être puissante, prenante et obsédante mais, truc très important, pas chiante !

Pour anecdote, la première fois que je les ai vus en concert, j’avais récupéré un papier que je croyais être la set list à la fin du show. Mais je l’avais reposé parce qu’il n’y avait qu’une série de chiffres marquée dessus. En fin de compte, j’ai été con puisque c’était bien la set list (Banane !) ! Mais à l’époque, je ne savais pas que leurs noms de morceaux étaient tout simplement des nombres…

Du coup maintenant, comme je le sais, je regarde les chiffres marqués sur le papier  devant moi et je sais d’entrée qu’on va avoir droit à 12 morceaux ! Pas bête  Ti-Rickou !

Bon, beaucoup se diraient : 12 morceaux instrumental ça va être chiant… Eh ben non, avec eux, pas du tout ! Ils nous prennent dans leurs univers et ne nous lâchent pas.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

C’est vrai que le look sobre et rock  ’n’roll des musiciens et leur mine   plutôt contents d’être là contrastent avec leur ambiance musicale et leur visuel de pochette et de T-Shirt, très Satan est mon copain ! Comme quoi, on n’a pas besoin de se grimer et d’avoir un mec qui vomit dans le micro pour faire flipper !

Le public est vraiment participatif mais respectueux des autres. Même quand des mecs se croient à la piscine et se jettent de la scène dans la foule, le public se précipite pour le récupérer… Tout se passe dans une ambiance bon enfant. La sécu n’a rien à faire, lol !!

Allez, un petit rappel. Quoi, ils vont nous jouer AC/DC ? Ah non ! C’était pour rigoler ! Mais il est vrai qu’un de leur morceau est assez proche par la rythmique de nos kangourous favoris. Bien sûr revu à la sauce stoner, faut quand même pas déconner ! Pas de copycat ici !

Cette fois-ci, c’est fini.

Après le concert, je prends le temps de passer papoter avec les KARMA TO BURN à leur stand. Je résiste à leurs putains de T-Shirt magnifiques –  à faire quand même flipper ma grand-mère (le genre de truc à éviter de mettre pour aller à l’église le dimanche matin. Lol !) – mais pas au live qu’ils ont sorti en 2012 (çà peut être utile un petit KARMA TO BURN pour se retraverser la montagne… pleine de neige !). C’est bien parce que du coup, j’ai l’impression que la magie – qui a dit noire ? – n’est pas finie.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

Bref, bilan de la soirée :

SIX MONTHS OF SUN : J’ai trouvé ca bien sympa, bien fait. Des jeunes qui sont bien dans le truc. J’écouterai leur album avec un grand plaisir.

ROZBUB : J’ai une nouvelle pour eux : Jimmy Hendrix est mort et c’était il y a déjà très longtemps. En plus, lui avait une excuse : il prenait des acides !

KARMA TO BURN : J’aime le son de la basse Rickenbacker. J’aime leur ambiance. J’aime toujours entrer en communion avec eux. Sur scène, c’est peut-être un peu bateau de le dire, mais c’est vraiment un groupe à voir. En plus, le format de KARMA TO BURN peut être une solution pour tous les groupes qui ont un problème avec les chanteurs : t’en mets pas !!! Du coup, c’est vrai, t’es obligé de faire parler plus ta musique !

Bon, mon année live music a bien commencé et comme le disait la mère de Napoléon : “pourvu que ca dure” !!!

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