NASHVILLE PUSSY : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – Mercredi 26 juillet 2023

Report by SEB 747 – Photos de NATH et SEB 747

Après une fin de semaine agitée, me voilà de retour au Brin de Zinc de Barberaz. Encore une fois, j’y retourne avec ma femme, ayant complètement zappé d’avoir demandé à mon binôme de concert s’il voulait y aller. J’avoue quand même que je préfère la compagnie féminine que masculine. Et puis, comme c’est bientôt les vacances…

Vous vous en doutez, la route se passe tranquillement, sans soucis. Une fois arrivés sur place, bien que nous soyons partis assez tôt, je vois énormément de monde dehors. C’est bien la première fois que je fais la queue dehors avant de rentrer ! D’ailleurs, il y a tellement de monde que le stand de merch’ est à l’extérieur. Alors là pour une première, c’est une première ! Cela me permet de jeter un œil sur les T-Shirt et les autres goodies… Et notamment des paires de chaussettes NASHVILLE PUSSY. A 20 € la paire, c’est un peu trop cheap même si, je le reconnais, se balader avec ce genre de chaussettes, ça doit valoir son pesant de cacahuètes !!

Une fois passé le filtre, et après avoir retrouvé les copains, je m’installe comme d’habitude devant mais cette fois-ci sur le côté gauche face à la scène. Étant donné le nombre de spectateurs, difficile de bouger à droite ou à gauche. Les gros ventilateurs installés de chaque côté de la scène refroidissent un peu l’ambiance, seulement il faut faire avec la chaleur.

Et on peut dire qu’il fait chaud dans le Brin de Zinc, surtout qu’on attend avec un peu d’impatience nos copains d’Atlanta, les NASHVILLE PUSSY ! Il est 21h15 lorsqu’une roadie installe les setlists. Notre impatience va bientôt être récompensée. Cool. Il va nous falloir tout de même patienter encore un bon quart d’heure avant que les musiciens commencent leur show.

Et c’est parti mon Kiki !! Dès le début du set. RUYTER, la ANGUS YOUNG au féminin, BLAINE, l’incontournable et indétrônable leader, BONNIE la sulfureuse bassiste et DUSTY l’expérimenté batteur depuis l’an passé, mettent le feu au BDZ. Comme d’habitude serais-je tenté de dire.

Les incontournables que sont “Pussy is not a dirty word”, premier titre joué ce soir, ou encore “She’s got the drugs” le troisième sont interprétés sans temps mort. BLAINE ne prenant la parole qu’après ce titre. Il semble un peu fatigué et Dieu seul sait quelles et surtout combien de consommations plus ou moins autorisées a-t-il consommées, lol ! Petite nouveauté, et pas des moindres, BLAINE porte des lunettes – qu’il ôtera un peu plus tard… ainsi que ses chaussures. Décidément, il doit faire vraiment trop chaud. Mdr.

RUYTER, quant à elle, se bouge sur toute la scène. Cependant, celle qui me fera le plus d’effet, musicalement évidemment, c’est bien BONNIE qui semble vivre un rêve éveillé. Il est loin le temps où, pour sa première tournée européenne, je l’avais vue à Saint-Etienne !

Que vous dire de plus que je n’ai pas déjà dit dans un précédent report sur le groupe ? Ben allez regarder les anciens sur le webzine, c’est quasiment le même show. D’accord, vous avez la flemme et je peux comprendre. Je continue donc.

Les hits en puissance de nos copains américains sont tous joués avec ferveur. “C’mon C’mon”, “High has hell”, “Strutin’ Cocks”, “Testify”,  toute la discographie du groupe y passe. Le public est comme toujours à fond pour le groupe, et ce dernier le lui rend bien.

RUYTER n’hésite pas à se frotter au plus près des fans qui adoubent ses riffs brûlants. BONNIE se démène autant que ses chefs sur les planches, et la rythmique est assurée comme il se doit par DUSTY. Étant donné son pedigree, si ce n’était pas le cas, ce serait inquiétant.

Serrés comme des sardines (au fond de cette boîte) nous transpirons à grosses gouttes. Les ventilateurs qui m’agaçaient tout à l’heure, sont d’un coup les bienvenus. Lol. BLAINE,  désormais en chaussettes – NASHVILLE PUSSY évidemment – a changé sa casquette de redneck par son chapeau de cowboy. Il est toujours à fond, malgré la fatigue qui se lit sur son visage. Et vas-y que je te joue un petit “Go To Hell”, un petit “Pillbilly” ou encore un “Meat Bone”.

Et voilà, c’est fini. Mais non, ils reviennent vite sur la scène pour nous jouer un “She Keeps Me Comin’”, avant de nous interpréter “Why Why Why” et nous présenter “The One and Only NASHVILLE PUSSY” comme le dit si bien BLAINE.

A la fin de la présentation des membres, et notamment du pédigrée de DUSTY en énumérant chaque groupe dans lequel il a joué, le chanteur nous refait le coup de vider sa bière dans son couvre-chef pour finir par la boire avant de remettre son chapeau sur sa tête. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est toujours impressionnant. Pour moi, même si j’ai l’habitude, ça me fait toujours un peu rire. Niveau hygiène, le doute m’habite. Mais depuis le temps qu’il fait ça, il n’est toujours pas mort. C’est donc que ce n’est pas si dangereux que ça pour sa santé !

” Go mother fucker Go”, dernier titre de la soirée, déclenche quelques pogos dans la salle. C’est fou, nous sommes littéralement collés les uns sur les autres et il y en a qui arrivent quand même à déclencher les hostilités. Évidemment (ou heureusement ?), ca n’a pas duré. La fin du morceau est comme toujours apocalyptique et les musiciens sont déchaînés, BLAINE balance dangereusement son pied de micro vers le public pendant que RUYTER finit sa bière en la versant sur les fans. Comme elle était placée sur la gauche de la scène, donc à ma droite, je ne suis pas mécontent d’être resté complètement sur mon côté, moi !  Perso, je n’apprécie pas vraiment les douches à la bière.

Une heure et quart et c’est déjà fini. Forcément, vous vous dites que c’est un peu court, et vous avez raison, sauf que le groupe a été un peu avare en baratin, laissant la musique parler à sa place. Quand même, quel show atomique nous ont-ils fait !! A l’âge avancé qu’ils commencent à prendre, ils sont toujours à 110% de leur capacité. Que demander de plus ?

Dès la fin du set, je n’ai pas eu l’impression de les voir aller à la rencontre de leurs fans, même si j’ai tout de même aperçu RUYTER qui allait fumer discrètement dehors. Il faut préciser qu’il restait encore beaucoup de monde au stand de merch’.

Pour moi, je prends congé du Brin de Zinc, non sans avoir une fois de plus, remercié Thomas, notre G.O. préféré, pour avoir fait venir un groupe international de cette carrure. Rendez-vous à la rentrée pour encore plus d’aventures !!