RICK WARWICK : Live Report @ le Brin de Zinc (Savoie) – 16.10.2023

Report et Photos de STEVE*74

A peine le temps de respirer et de me reposer un peu que me revoilà parti sur la route de Barberaz et du BDZ. Le hasard faisant parfois les choses de façon mystérieuse, c’est un deuxième concert acoustique où je me rends en deux jours successifs !!

Je lance une idée à Thomas, le patron du lieu, pourquoi ne pas créer un bed & breakfast pour ceux qui viennent d’un peu plus loin. Cela éviterait des allers-retours et ferait gagner de l’argent et du temps à tout le monde…  Bon, plaisanterie mise à part, j’arrive tranquillement en avance ce qui permet de parler avec les connaissances ou amis de concerts.

Ce soir, RICK WARWICK attire plus de monde que JOEL HOESKTRA & BRANDON GIBBS la veille. La carrière et la discographie de RICK doivent y être pour quelque chose il me semble. Comme hier aussi, RICK a un cursus musical imposant. En revanche,  contrairement à hier, RICK est seul sur scène avec sa guitare. Ce n’est pas vraiment le style de musique qui à priori m’emballe, et d’habitude j’évite soigneusement de me déplacer pour ce genre de show, mais j’aime le risque !!

Hier, je dois avouer que j’ai bien apprécié la prestation  du duo JOEL et BRANDON, donc maintenant que je suis présent dans la salle, allons y gaiement et écoutons attentivement ce que RICK va nous proposer ce soir.

Comme de coutume ici, après avoir traversé la salle RICK monte enfin sur les planches du BDZ. J’ai oublié de vous préciser que, contrairement à hier, aujourd’hui il n’y a pas de première partie. Côté positif, en principe, je devrais rentrer chez moi plus tôt.

Dès le premier titre, l’ambiance est mise avec « The killer instinct », extrait de l’album éponyme de BLACK STAR RIDERS sorti en 2015. Toute la set-list va s’articuler autour des différentes formations auxquelles il a participé. « Fighting love », le deuxième morceau vient,  lui, du dernier disque solo de RICK sorti en 2021. Pour continuer avec un « Southbound » tout droit issu de l’album « Bad reputation » de THIN LIZZY.

Bon vous l’avez compris, je ne vais pas vous énumérez tous les titres, mais il revisite en version acoustique les chansons qu’il a chanté et fait son succès par le passé. Le public est aux anges et chante avec lui certains des refrains que nous n’entendons plus beaucoup de nos jours, à part les nostalgiques d’une époque révolue.

Ente deux chansons, RICK prend le temps de nous expliquer une partie de sa vie. Pour vous résumer un peu ses explications, RICK est né en Irlande du Nord à Newtownards. Son père avait une ferme où il élevait des poulets. Toujours d’après lui, il y régnait une odeur nauséabonde, ce qui l’aurait empêché d’avoir des relations sexuelles avec les filles jusqu’à l’âge de 19 ans !! Il dégageait une odeur repoussante de ferme et de poulets pour la gente féminine !! Je veux bien le croire…

Il raconte toutes ces anecdotes avec humour et cela fait sourire ou rire le public. Personnellement, je suis content pour lui d’apprendre qu’il a perdu sa virginité et pu vivre sa vie d’homme mais je suis surtout venu pour l’entendre chanter !!

Progressivement, il revient sur ce sujet en nous narrant un peu l’ambiance familiale. Heureusement, pour compenser un peu les manques qu’il ressent, son père aimait bien la musique même s’il ne chantait pas ni ne jouait d’aucun instrument. La fièvre de la musique commence à germer en lui, il ne travaille pas pour son père et écrit et compose de la musique lors de ses moments libres.

Après un passage chez les NEW MODEL ARMY, un groupe new-wave, se carrière décolle vraiment avec THE ALMIGHTY. Il n’a pas oublié cette période et nous interprète plusieurs titres dont, par exemple, « Bandaged knees » sorti en 1991.

Il va vraiment alterner avec parcimonie tous les morceaux sans préférence notoire pour un groupe au dépend des autres. C’est vraiment une large revue de son répertoire auquel nous avons droit. Pour ma part, les reprises de THIN LIZZY sont celles que j’apprécie le plus. Comment ne pas réagir en entendant « Jailbreak » ou encore « The boys are back in town », je vous le demande ?! Et puis, en fermant les yeux, la voix de RICK se rapproche de celle de PHIL LYNOTT de façon assez troublante.

Sur scène, il ne se passe pas grand-chose. Debout derrière le micro, RICK ne bouge pas beaucoup. Il recule un peu lorsqu’il ne chante pas et c’est tout. Il n’y a donc rien de spécial à relater ici. C’est ce qui me dérange le plus lors de ces prestations en acoustique avec un seul participant. Bon, il reste la musique et c’est bien évidement dans ce cas précis le plus important.

La soirée se termine avec une autre reprise d’un standard que tous les metalleux connaissent et qui peut surprendre car elle ne figure pas dans le répertoire habituel de RICK : « Ace of spades » de MOTORHEAD !! Je suis, bien entendu, content d’entendre ce classique mais joué de cette façon cela me laisse, je dois le dire, dubitatif. Difficile je trouve de retranscrire la fougue et la hargne de ce titre en acoustique, mais ce n’est que mon avis et autour de moi tout le monde a l’air content. C’est le principal !!

Comme toujours ici, on retrouve RICK quelques minutes plus tard au stand merchandising pour les traditionnelles photos et dédicaces. Encore une soirée surprenante et intéressante au BDZ avec une personnalité du métal. Vivement le prochain concert !